Suite du partage de quelques textes écrits en atelier : dans cet article, retrouvez les explorations de la séance du 17 août 2025 à la Ferme Coumet (Poésie de la Terre 2, écrire les éléments).
Sommaire de l'article :
Portrait chinois
Si j'étais l'eau...
Si j'étais l'eau, telle une anguille je me faufilerais sous tes voiles, tes recoins et tes contours. Dans la paix de la nuit je me diffuserais.
Si j'étais la terre, je serais juste là. Près de toi. De marbre et bien ancrée je demeurerais à t'éclairer pour retrouver ce cœur.
Si j'étais l'air, j'irais sillonner les vents je crierais par tous les temps et m'exalterais gaiement.
Si j'étais le feu, le brasier de l'enfer, à ton chevet je pleurerais et tes silhouettes j'épouserais.
Claire
Si j'étais la terre...
Si j'étais la terre, je serais une grosse boule qui amicalement attire la vie à elle. Je serais généreux, je rassemblerais. Je prendrais plein de formes différentes, la terre, le sable, le roc, le pic, l'abysse. Je serais nourricière, je permettrais la vie, me laisserais caresser par les vents, réchauffer par le soleil et recueillerais l'eau.
Si j'étais l'eau, je serais cristalline, jouerais avec l'air. A nous deux, nous ferions bulles, écumes et vagues. Je me réchaufferais à l'été, resterais de glace l'hiver. Je serais vive et fraîche, claire ou salée, stagnante ou trouble, tout accueillant la vie. Je serais goutte, vapeur, torrent, rivière, océan.
Si j'étais l'air, je serais doux sur les peaux, je gonflerais les voiles des bateaux, des cerfs-volants et des chars. Je serais joyeux, taquin. Je sifflerais, je soufflerais le froid, le chaud. J'emmènerais loin les hommes et les oiseaux. Je ferais peur. Je porterais le son du gong annonçant la fin et que tout commence.
Hervé
Si j'étais l'air...
Si j'étais l'air, je serais le doux parfum du lilas entrant frais dans mes narines.
Si j'étais la terre, je serais celle qui porte ces pommiers abondants.
Si j'étais le feu, je serais celui qui tanne la peau des hommes qui me défient.
Si j'étais l'eau, je serais celle qui lave tous mes maux.
Mélinda
108 Graines de Conscience
Les bleuets de la nuit coulent sur ta peau. L'ardeur du travail bien fait et de ses victuailles. Recharge-toi, dépense-toi mais va à l'essentiel. La victoire des maux, l'onde de choc, le plaisir et les faillites. La cruauté de l'être, la douceur des figuiers et le bonheur de l'âme retrouvée.
La somme des fées et te voilà refaite : désillusionnée et déterminée.
Sous les pommiers, ta joie brûle.
Claire
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